Introduction
Quand quelqu’un vous lâche “à bientôt peut-être”, votre cerveau fait un redémarrage en mode safe: “Bientôt ou peut-être… donc jamais, mais avec une petite couette polie.” À première vue, c’est un au revoir courtois; en d’autres termes, c’est aussi un brouillard londonien sur vos attentes. Vous rouvrez l’appli 12 fois, vous lisez les runes, vous demandez conseils à votre chat. Bref, on a tous été là et, à vrai dire, vous n’êtes pas le seul à chercher une solution simple. Passons aux idées concrètes, utiles et testées dans la vraie vie.
Le miroir poli
Image mentale: renvoyer la balle façon ping-pong, mais avec une raquette en velours.
- Ce qu’on croit: Répondre “à bientôt peut-être aussi ” montre qu’on est cool et détendu.
- Ce qui se passe vraiment: Vous entretenez l’ambiguïté. De fil en aiguille, personne ne sait qui doit proposer la suite; au fil du temps, la conversation hiberne.
- Ce qu’il faut faire: Miroir + clarification douce. Par exemple: “Je prends le ‘peut-être’ comme un ‘pas sûr’. Aucun souci. On se redit quand c’est plus clair ?” Dans l’immédiat, vous validez le flou; à long terme, vous évitez de camper dans l’attente.
Le oui conditionnel
Image mentale: un ticket “OUI” avec une petite astérisque “si”.
- Ce qu’on croit: Dire oui inconditionnel = flexibilité maximale = points bonus.
- Ce qui se passe vraiment: Vous devenez l’option par défaut, c’est-à-dire “à dispo indéfiniment”, et la balle ne quitte jamais votre camp.
- Ce qu’il faut faire: Oui, mais avec un cadre. “Avec plaisir si tu es chaud jeudi aprèm; sinon, on reporte sans souci.” Par conséquent, vous offrez une porte d’entrée claire et une sortie élégante.
Le pas de côté élégant
Image mentale: la sortie de secours qui s’allume tranquillement.
- Ce qu’on croit: Insister va “convertir” le peut-être en oui.
- Ce qui se passe vraiment: De façon générale, un “peut-être” signifie manque de priorisation, voire un non poli. Sous un autre angle, c’est une invitation à relâcher la pression.
- Ce qu’il faut faire: Offrir une porte ouverte et vous retirer. “Je te laisse me revenir quand tu es dispo, aucun stress.” Pour faire court, vous protégez votre temps et votre énergie, tout en restant courtois.
La mise au clair sans drama
Image mentale: une lampe torche qui perce la brume, pas un projecteur de stade.
- Ce qu’on croit: Demander de préciser va paraître lourd.
- Ce qui se passe vraiment: À vrai dire, un léger cadrage rassure. D’une part, ça évite les malentendus; d’autre part, ça montre que vous savez où vous allez.
- Ce qu’il faut faire: Questionner sans charge émotionnelle. “Tu préfères qu’on laisse tomber pour l’instant ? Aucun souci.” Ou pro: “Je note un ‘peut-être’. Tu veux qu’on revoie ça la semaine prochaine ou on clôture pour l’instant ?” Quoi qu’il en soit, vous mettez un nom sur la situation.
Le plan concret
Image mentale: un agenda posé sur la table, avec deux cases jaunes fluo.
- Ce qu’on croit: L’autre proposera quand il sera prêt.
- Ce qui se passe vraiment: Sans options concrètes, rien ne se passe. En d’autres termes, l’inertie gagne toujours.
- Ce qu’il faut faire: Proposer 2 créneaux précis + une issue de secours. “Je suis dispo mardi 19h ou samedi matin. Dis-moi si ça t’arrange; sinon on remet à plus tard.” Par exemple, côté pro: “Créneaux: mar 10:00 ou jeu 15:30. Sinon, je te renvoie un point au plus tôt semaine prochaine.”
Le ghost-buster minimaliste
Image mentale: pack à protons contre le flou artistique.
- Ce qu’on croit: Multiplier les relances prouve votre motivation.
- Ce qui se passe vraiment: Vous surinvestissez, l’autre sous-investit. En fin de compte, c’est déséquilibré et ça s’entend.
- Ce qu’il faut faire: Une relance claire, puis silence. “Petit rappel et j’arrête de spammer: on cale quelque chose ou on remet ?” Si pas de réponse, next. De façon générale, votre temps est précieux; au plus tôt vous le protégez, au mieux vous avancez.
Phrases prêtes à l’emploi
Image mentale: un tiroir à couverts rempli de répliques inox.
- Version douce: “Je prends le ‘peut-être’ comme un ‘pas sûr’. On se redira quand ce sera plus clair, ça te va ?”
- Version cadrée: “Partant si on cale jeudi aprèm; sinon on reporte sans souci.”
- Version clarifiante: “Tu préfères qu’on laisse en pause pour l’instant ? Aucun problème.”
- Version pro: “Je propose mar 10:00 ou jeu 15:30. Si ça ne colle pas, on repousse à la semaine prochaine.”
- Version dernière relance: “Dernier ping de ma part: on se planifie ou on remet à plus tard ?”
Liste récapitulative
| Mème | Conseil utile |
|---|---|
| Le miroir poli | Refléter le flou puis cadrer: “On se redit quand c’est plus clair ?” |
| Le oui conditionnel | Dire oui avec condition et créneau concret pour éviter l’attente infinie |
| Le pas de côté élégant | Laisser une porte ouverte et reprendre votre temps sans culpabiliser |
| La mise au clair | Poser une question neutre pour transformer l’ambiguïté en décision |
| Le plan concret | Proposer deux options + une issue pour faciliter le “oui” |
| Le ghost-buster | Une relance nette, puis silence et on passe à autre chose |
Conclusion
“À bientot peut-être” n’est ni un boss de fin ni une prophétie; c’est souvent un post-it flou. Le meilleur réflexe, c’est la clarté calme: proposer, clarifier, ou libérer. Le meilleur conseil, c’est celui qu’on retient parce qu’on a rigolé en le lisant; et, de façon générale, plus vous rendez la suite simple, plus la suite arrive. En d’autres termes: vous n’avez pas à jouer aux devinettes—offrez une trajectoire nette, puis laissez la gravité faire son travail
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